Ile-de-France : quelles relations entre les collectivités après la crise sanitaire ?
Retransmis sur la chaîne TV 78, le 13 octobre 2021, un débat, coanimé par ZePros Territorial, était consacré aux relations, durant la crise sanitaire, entre les différents niveaux de collectivités et à leurs rapports avec l’Etat.
Organisées par l’association des maires des Hauts-de-Seine et l’Union des maires des Yvelines, en partenariat avec ZePros Territorial, les universités des mairies se sont tenues le 13 octobre 2021 à Port Marly (78). Dans ce cadre, un débat retransmis sur la chaîne TV 78, coanimé par ZePros Territorial, était consacré aux relations, durant la crise sanitaire, entre les différents niveaux de collectivités (communes, départements, région) et également à leurs relations avec l’Etat.
Les intervenants étaient : Gérard Larcher, le président du Sénat, Alexandra Dublanche, vice-présidente de la région Ile-de-France, Pierre Bédier, président du département des Yvelines, Pierre Fond, maire de Sartrouville et président de l’Union des maires des Yvelines, Jacques Kossowski, maire de Courbevoie et président de l’association des maires des Hauts-de-Seine.
Réactivité des collectivités
Tous ont insisté sur la réactivité des collectivités pour gérer la crise sanitaire et la coopération qui a pu se mettre en place entre elles. Sévère, Gérard Larcher, a estimé que « les collectivités territoriales ne sont pas des opérateurs de l’Etat. Mais ce ne sont pas pour autant des ennemies de l’Etat ; nous avons besoin d’un Etat territorial renforcé et présent. Il ne faut pas que l’action des agences diverses et variées échappe à l’action des préfets de département ».
« L’Etat doit s’occuper du régalien et laisse faire les collectivités pour le reste »
Appelant à aller plus loin sur la décentralisation et la déconcentration – le projet de loi « 3DS » lui semble « insuffisant » –, le président du Sénat plaide pour « tirer les leçons de la crise des gilets jaunes et de la pandémie pour transformer profondément l’organisation de notre pays. Jamais il n’a été aussi vertical dans son fonctionnement alors qu’il faudrait que l’Etat s’occupe uniquement du régalien et laisse faire les collectivités pour le reste ».