Image
Sébastien Lecornu appelle à « un troisième acte de décentralisation »
Publié le 19/02/2019
Image
Image
Révision de la loi NOTRe
Tous les débats locaux organisés avec des élus leur donnent l’occasion à chaque fois de critiquer vivement la loi NOTRe et ses conséquences. Le ministre en charge des collectivités territoriales, mais aussi co-animateur du grand débat en charge de mobiliser les élus, l’a bien compris en dénonçant cette loi comme le « dernier exemple d’une décentralisation au milieu du gué : perte d’autorité du maire par des regroupements forcés ; éloignement des centres de décision avec la création non concertée des grandes régions ; multiplication de normes parfois inadaptées aux enjeux locaux… » Une musique agréable à entendre pour les maires. Et le ministre de plaider, au-delà des questions de périmètre, pour « redonner des marges de manœuvre aux élus locaux comme aux préfets et, plus largement, aux agents de l’État sur le terrain. Cessons de leur dicter comment les services dont ils ont la charge doivent être mis en œuvre sur leur territoire ».
« Un nouvel équilibre territorial »
Qualifiant de « bonne chose » l’émergence de grandes métropoles régionales, Sébastien Lecornu estime qu’elles « sont venues combler le fameux « désert français » qui entourait Paris ». Mais il sait bien que ce seul constat ne peut pas suffire. Il souhaite ainsi « un nouvel équilibre territorial » et appelle à « un troisième mouvement de la décentralisation » pour faire « vivre la France des préfectures, des sous-préfectures, des chefs-lieux de canton, des bourgs ruraux ».Il évoque aussi « la liberté d’initiative locale » via en particulier la différenciation, « voie ouverte par le président de la République » qui s’est « déjà traduite par la renaissance de l’Alsace au sein de la région Grand Est »Le ministre conclut sa tribune par « quatre maîtres-mots pour un troisième acte de décentralisation » qui sont : « Lisibilité, démocratie, liberté et responsabilité ». « Plus qu’un changement de méthode, nous avons besoin d’une nouvelle philosophie », estime-il. Et de conclure : « Certes, qui paie décide ; mais qui décide assume. »
Philippe Pottiée-Sperry
Sur le même sujet
Image
Publié le 21/11/2024
Image
Publié le 20/11/2024
Image
Publié le 19/11/2024
Image
Publié le 14/11/2024
Image
Publié le 14/11/2024